Engagement coopératif pour optimiser les symbioses animales en lien avec l'élevage sur le sud massif central

Vulgarisation de ces pratiques sur l’ensemble de la coopérative. Mise en place d’une certification agro-environnementale avec un volet biodiversité.

DESCRIPTION DU PROJET

Les scarabées coprophages sont des insectes très utiles dans les zones d’élevage spécialisées. En accélérant la dégradation des déjections émises par les ruminants au pâturage, ils limitent la pullulation des mouches et activent la minéralisation de la matière organique dans le sol. Ils constituent aussi une source alimentaire importante pour la faune sauvage.Malheureusement, les principes actifs actuellement utilisés pour le déparasitage et la désinsectisation des bovins, affectent fortement les populations de scarabées coprophages, si ces molécules sont mal utilisées.

L’objectif est de constituer un GIEE à partir d’un groupe pilote de 24 éleveurs bovins, pour identifier dans leurs pratiques, celles qui n’affectent pas ces populations d’insectes. L’encadrement scientifique de cette démarche sera assuré par Jean-Pierre LUMARET, professeur émérite de la Faculté de Montpellier III, et spécialiste mondialement reconnu des scarabées coprophages.Pour acquérir des références sur une zone jusqu’ici peu étudiée (Aubrac et Margeride), la coopérative va organiser sur l’été 2018, 4 séries de piégeages dans les pâtures des adhérents du GIEE. Leurs pratiques d’élevage seront également documentées. Les différents types de scarabées récoltés seront identifiés et dénombrés. La variabilité des résultats sera analysée en vue d’élaborer une charte des bonnes pratiques, qui sera diffusée à l’ensemble des adhérents de la coopérative.Une certification agro-environnementale des exploitations, avec un volet biodiversité, sera ensuite construite, afin de :

• la déployer sur l’ensemble de la coopérative,
• soutenir l’activité commerciale de notre filiale viande, Languedoc Lozère Viande (LLV - Antrenas),
• élaborer une communication différenciée pour répondre aux attentes des consommateurs,
• créer de la valeur ajoutée sur ces produits vendus par LLV,
• organiser la remontée d’une plus-value aux éleveurs engagés dans cette certification (retombée économique)